L’églantier, rose sauvage

L’églantier, rosa canina, est en fait le rosier sauvage. Il est appelé également rose musquée, cébreur (au Québec), rosier des chiens, rosier des haies » ou même « gratte-cul ». Ses faux-fruits, appelés cynorhodons, sont comestibles. Les fruits sont en réalité les “graines” se trouvant à l’intérieur. Les fameux « gratte-cul » ou « poil à gratter » dont le nom vient des poils qu’ils contiennent, irritant pour tout le système digestif, d’où leur nom. Attention également de ne pas te gratter les yeux, les petites graines sont bien irritantes.
Découvre dans cet article, toutes les caractéristiques, utilisations et vertus médicinales de l’églantier, la rose sauvage

Sources pour tout l’article : https://www.jardiner-malin.fr/ – lechemindelanature.fr – « 250 remèdes à naturels à faire soi-même » Dr Claudine LUU – https://plantes-sauvages-comestibles.com

description de l'églantier, la rose sauvage

L’églantier est une plante originaire d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Europe. Il pousse en lisière de forêts, dans les pâturages et sur les terrains plutôt secs (surtout calcaires). Il a été découvert en 1819 par un marin et explorateur anglais.

Etymologiquement, le mot églantier serait dérivé du grec « kunorodon » et du latin « Rosa canina » qui veut dire « rose de chien ». Cette plante puise également sa signification du mot latin « aquilentum » qui signifie « qui a des piquants » et du mot « acus » qui veut dire « aiguille, pointe ».

Son utilisation médicinale remonte à Hippocrate qui se servait de ses racines pour guérir de la morsure de chien (d’où le nom Rosa Canina). Le cynorrhodon possède des vertus culinaires, médicinales et cosmétiques très reconnues.

Chez les Amérindiens, cette plante encore appelée « gratte-cul » (à cause des poils attachés aux fruits) avait tout un autre sens. Ils affirmaient que ceux qui en consommaient les poils souffriraient de démangeaisons atroces au postérieur.

Aujourd’hui, loin des contrées au climat atypique, la partie consommable de la baie de l’églantier est plutôt préparée (seule ou mélangée à d’autres fruits) sous forme de confiture, de sirop, de ketchup, de gelée ou encore de marmelade.

En Arménie, le jus du cynorrhodon est fort apprécié. En Suède, la soupe de cynorrhodon est un dessert habituellement servi avec de la crème, du lait ou une glace à la vanille. En Tchétchénie, c’est le thé du cynorrhodon qui est incontournable en gastronomie.

la cueillette et la conservation

1.la cueillette des fleurs

Les fleurs apparaissent de mai à juin. La cueillette s’effectue donc dès le milieu du printemps et jusqu’au débit de l’été afin d’obtenir de beaux pétales.

Les fleurs se conservent séchées, de préférence dans une boite en métal. (faire sécher et réduire en poudre les végétaux – https://lechaudrondelanature.fr/secher-les-vegetaux/ )

2. La cueillette et la conservation des cynorhodons

La cueillette de cynorhodon se fait en général à partir du mois d’octobre, mais ils sont meilleurs lorsque les fruits sont devenus mous grâce aux gelées, donc plutôt et suivant les régions vers début décembre. Mais il est possible de les consommer bien avant, dès le mois de septembre et jusque février. En fait, tant qu’ils sont présents sur l’arbre, tu peux les cueillir.

Récolter les cynorhodons quand ils sont durs : Si tu récoltes les cynorhodons avant les gelées, ils seront durs. Tu pourras alors facilement les ouvrir en deux et enlever sans difficulté les graines et les poils urticants. Teste en les dégustant en pleine nature, c’est délicieux !
De retour à la maison, il suffira de le couper en deux, et enlever les poils avec une petite cuiller à café. Cela prend un peu de temps… non en fait beaucoup de temps. Mais franchement, cela vaut le coup, car tu obtiendras un produit magnifique, d’un goût exquis et délicieux. Si tu ne l’utilises pas tout de suite, tu peux les stocker au congélateur et les réutiliser plus tard ou les faire sécher et les réduire en poudre (faire sécher et réduire en poudre les végétaux – https://lechaudrondelanature.fr/secher-les-vegetaux/ )

Récolter les cynorhodons quand ils sont mous : Après quelques semaines de murissement sur la plante et au moins une gelée, les fruits deviennent mous et plus sucrés. En réalité,cela commence avant les gelées, mais elles favorisent le processus. Tu peux, bien entendu également les déguster en pleine nature, en pressant dessus pour faire sortie la pulpe sans les poils.
Un seul de ces fruits te donnera ta dose quotidienne en vitamine C.
Là aussi, tu pourras les congeler si tu ne les utilises pas tout de suite. Comme ils sont mous, tu ne pourras pas les ouvrir à la main. Ils sont en général cuits et passés à travers un filtre pour enlever les poils.

Propriétés et utilisations

1.les fleurs de l'églantier

Sous forme d’infusion, les pétales de fleur d’églantier sont utilisés pour soulager les maux de tête et les traiter les étourdissements.
Dans la Grèce Antique, sa rose profitait au traitement du rhume et aux inflammations de la gorge.
Cette plante riche en vitamine C, fut d’une grande utilité pendant la seconde guerre Mondiale : les autorités anglaises en ont servi au front pour revigorer leurs soldats.
Tu peux également préparer un macérât huileux de rose sauvage. Il est parfait pour les peaux sèches et/ou matures. Il assouplit et retend la peau, ce qui permet également de lutter contre les rides. (Réaliser son macérât huileux – https://lechaudrondelanature.fr/macerat-huileux/)

Idées recettes :

2.les cynorhodons

Sur le plan médical, la baie de l’églantier (légèrement acidulée) serait « 20 fois plus riche que l’orange en vitamine C ». Elles sont situées principalement dans sa peau. Elle contient également de la vitamine B, de la vitamine PP, de la provitamine A et des sels minéraux.
Cette plante de choix pour entamer une cure au début de l’hiver, a souvent servi pour lutter contre la grippe (en particulier), mais aussi, les infections.
L’usage traditionnel du cynorrhodon est confirmé par des études récentes qui démontrent ses propriétés. Attention il en a beaucoup : il est anti-inflammatoire, antioxydant, anti-mutagène, vitaminisant, astringent, cholagogue, cholérétique, diurétique, anti-laxatif, antioxydant…
Selon une étude parue en 2013, les cynorhodons qui poussent en altitude sont plus riches en vitamines C. Normal quand on sait que cette vitamine est antioxydante. C’est en fait parce que l’églantier situé en montagne en produira plus pour se protéger du rayonnement UV plus important.

Utilisations en cuisine, idées recettes :

Utilisations en cosmétiques Tu connais sans doute le macérât huileux de rose musquée. C’est grâce aux graines de cynorrhodon qu’il est produit. Riche en antioxydants, il est nourrissant, revitalisant et cicatrisant. Il s’adapte parfaitement aux peaux les plus sensibles, leur permettant de se régénérer et de lutter contre le vieillissement cutané prématuré.
Les graines peuvent également être réduites en poudre (faire sécher et réduire en poudre les végétaux – https://lechaudrondelanature.fr/secher-les-vegetaux/ ). Cette poudre sera un très bon agent exfoliant doux et efficace, idéal pour préparer des gommages aussi bien pour le visage que pour le corps. Elle nettoie la peau en profondeur et facilite l’élimination des cellules mortes, rendant le teint plus lumineux.

Idées recettes :

Contre-indications

Par précaution, l’églantier et les cynorrhodons sont est déconseillés aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux jeunes enfants.

De plus et en raison de sa forte teneur en vitamine C, le cynorrhodon doit être évité chez les personnes souffrant d’un trouble de la coagulation, de favisme ou encore d’un excès de fer. Les personnes insuffisantes rénales et sous immunosuppresseurs sont aussi concernées par cette précaution.

Voilà, c’est la fin de ce bel article sur l’églantier, la rose sauvage
J’espère qu’il t’a plu et que tu as appris pleins de bons conseils d’utilisations sur cette plante étonnante.

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description de l'églantier, la rose sauvage