La pâquerette, annonciatrice du printemps
La pâquerette aussi appelée bellis ou petite marguerite est l’une des premières plantes à fleurir et nous annonce ainsi le le printemps.
Bellis perennis en latin, veut dire « toujours belle ». Cette petite plante vivace et très robuste fleurit pendant une longue période de l’année, de février à novembre avec une floraison massive à Pâques et ses feuilles sont visibles et utilisables toute l’année.
Certains voient la pâquerette comme une mauvaise herbe, d’autres pensent que se sont de simples fleurs qui sortent de terre dès le printemps. En réalité, Elle se mange en salade, comme légume et même en dessert. Elle aide également à soigner de multiples petits bobos et désagréments du quotidien et, enfin, est utilisée en cosmétique naturelle.
Découvre dans cet article, toutes les caractéristiques, utilisations et vertus de la pâquerette, annonciatrice du printemps.
Sources : https://lagrangeauxsavoirfaire.fr – https://www.joliessence.com – https://plantes-sauvages-comestibles.com – « 250 remèdes naturels à faire soi-même » – Dr Claudine LUU
description de la pâquerette, annonciatrice de printemps
La Pâquerette est une petite plante vivace et robuste, au cœur jaune d’or et aux pétales blancs.
Commune en Europe, elle pousse dans les prés, les pelouses, les bois, les pelouses, au bord des chemins, et aux pieds des murets.
La pâquerette peut pousser jusqu’à 2200 mètres d’altitude et atteint environ 10 cm de hauteur.
Elle est bien plus résistance et robuste que la plupart des plantes. Lorsqu’il fait froid, qu’il pleut ou qu’il neige, elle s’incline et se replie. Lorsque le soleil réapparaît, elle s’ouvre et le salue.
Surnommée « l’Arnica des plaines », elle était autrefois très employée dans les campagnes, comme vulnéraire, en décoction appliquée sur les plaies, contusions ou furoncles. Cette plante était également utilisée comme diurétique pour soigner les affections rhumatismales et les œdèmes et également comme sudorifique en cas de pleurésie.
Bue en infusion, la fleur de pâquerette est connue pour favoriser le confort, la souplesse et la décontraction. De nos jours, la Pâquerette est beaucoup sollicitée en cosmétique naturelle et sous forme de macérat huileux, notamment dans les soins tenseurs de buste.
On la consomme également en salade, ses feuilles sont légèrement aromatiques.
De nos jours, la Pâquerette semble un peu oubliée, à moi à travers cet article de te donner envie de la consommer.
la cueillette et la conservation
1.la cueillette des fleurs et des feuilles
Il est préférable, voire fortement conseillé, de cueillir les pâquerettes à la campagne ou dans les bois et loin des routes, afin d’éviter la pollution et les particules fines qui peuvent se déposer dessus.
Il est recommandé de cueillir les plantes lorsque le temps est sec car il ne faut pas ramasser les fleurs après la pluie ni le matin car elles sont gorgées d’eau.
2. conservation
Pour conserver et les fleurs de pâquerettes, trois types de préparations s’offrent à toi :
- la macération solaire, pour fabriquer son propre macérat huileux (réaliser un macérat huileux),
- faire sécher les fleurs ou les boutons (Sécher et réduire en poudre les végétaux
- l’infusion de fleurs fraîches.
Les feuilles se cueillent et se consomment fraiches
Propriétés et utilisations
La pâquerette a toute sa place en tisane, dans ta salle de bain et dans ton assiette.
Trois bonnes raisons de s’y intéresser encore plus.
1. utilisation en cuisine
Boutons, feuilles et pétales de cette plante se cuisinent.
Le printemps nous invite à déguster de délicieuses salades sauvages qui sont dépuratives et tonifiantes. Crues les feuilles et les fleurs, légèrement sucrées, se marient très bien avec l’oseille (acides) et le pissenlit (un peu amères). Lors de tes ballades dans la nature au printemps, tu pourras te créer une appétissante salade sauvage.
Cuites, elles peuvent être ajoutées à d’autres légumes en soupe, terrine, purée…
Les boutons floraux pourront être conservés au vinaigre en guise de condiment.
J’ai entendu dire par les anciens, qu’il était également possible de préparer un vin en laissant fermenter leur infusion sucrée.
Idées recettes :
2. utilisation en cosmétique et soins
Elle est antitussive, anti-inflammatoire, antalgique, désinfectante cutanée, astringente, cicatrisante, diurétique, laxative douce… Ses feuilles simplement mâchées soulagent aussi les aphtes et irritations des gencives ou encore de la bouche.
La plupart de ses principes actifs médicinaux sont concentrés dans les feuilles et les fleurs : saponines, tanins, acides organiques (malique, tartrique, acétique, oxalique , etc.), sels minéraux, inuline et huile essentielle. Depuis la renaissance, on lui attribue de nombreuses propriétés. En phytothérapie, la pâquerette est utilisée en macération (dans l’huile, l’alcool ou le vin blanc) en infusion ou en décoction.
La décoction de fleurs en compresses était très employée dans les campagnes comme vulnéraire, appliquée en usage externe pour les traumatismes, contusions, entorses, furoncles et en général, toute lésion de la peau et des tissus mous nécessitant une action anti-inflammatoire et cicatrisante.
La macération de fleurs de pâquerettes dans l’huile végétale soulage divers coups et traumatismes: entorse, foulure, rhumatisme, lumbago, courbature, torticolis. Elle soulage les dermatoses et aide la régénération de l’épiderme au niveau de vielles cicatrices. Cette macération permet d’extraire des composés naturels ayant la propriété de tonifier les vaisseaux sanguins tout en décongestionnant les zones œdémateuses. On lui prête également des vertus raffermissantes sur les tissus relâchés. Elle est largement utilisée dans les soins du buste, des seins et du contour du visage, les soins après-grossesse pour retrouver tonus et fermeté.
Petite recette ultra rapide : En cas de petite plaie, piqûre d’insecte, coup, bosse: écrase et malaxe entre les doigts quelques feuilles fraîches de pâquerettes ; applique sur la lésion et laisse agir 5 minutes.
Idées recettes :
Précautions d'emploi et contre-indications
Il n’y a pas réellement de contre-indication dans l’utilisation de la pâquerette, pas non plus d’allergie connue, sauf aux astéracées.
Par contre, il est conseillé d’éviter durant la grossesse et l’allaitement, et avant l’âge de 7 ans. Il est bien entendu et afin d’éviter toute contamination de la récolter hors des lieux souillés (afin d’éviter les déjections animales par exemple).
Remarque : Les pâquerettes d’ornement (voir photo ci-contre), plus grosses et colorées en rouge, n’ont pas les propriétés médicinales ni gustatives des pâquerettes sauvages.
Voilà, c’est la fin de ce bel article sur la pâquerette, annonciatrice du printemps.
J’espère qu’il t’a plu et que tu as appris pleins de bons conseils d’utilisations sur cette plante étonnante.
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