Le marronnier d’Inde
Pour tout l’article : Sources : « 250 remèdes naturles à faire soi-même » – Dr Cluadine LUU – « 200 plantes qui vous veulent du bien » – Carole Minker – « Guide de la phytothérapie » – Dr Jörg Grûnwald et Christof Jancke – « Petit Larousse des plantes médicinales » – Gérard Debuigne et François Couplan – « Du bon usage des plantes qui soignent » Jacques Fleurentin – https://www.plantes-et-sante.fr
Pourquoi l'appelle-t-on le marronnier d'Inde ?
Contrairement à ce que son nom pourrait te laisser supposer, le marronnier d’Inde n’est pas originaire d’Asie Mineure. Certains scientifiques pensent même que le marronnier d’Inde poussait déjà avant la dernière période glaciaire.
L’histoire nous raconte qu’après avoir survécu aux forêts humides des Balkans, il se répandit dans le nord de l’Europe centrale et fut introduit à Constantinople au XVIème siècle. A cette époque, lorsqu’une plante exotique était découverte, on disait souvent qu’elle venait d’Inde. Dès le XVIIIème siècle, on avait recours à ses fruits, pour traiter les bronchites chroniques, les vertiges, l’épilepsie, les migraines, les saignements utérins, les hémorroïdes et les catarrhes de l’intestin. Oui que des symptômes trop sympas ! On en faisait également de la poudre à priser, afin de traiter les polypes des sinus. On nommait parfois cette plante » châtaignier des chevaux », car les vétérinaires s’en servaient pour guérir leur toux chronique.
Ne pas confondre châtaignes et marrons
Le marron est la graine du marronnier d’Inde.
Les « marrons » comestibles sont les fruits du châtaignier. La châtaigne est un fruit petit, légèrement aplati et triangulaire.
Tous les deux se trouvent dans une bogue. En ouvrant la bogue, s’il n’y a qu’un seul fruit, c’est un marron. S’il y en a plusieurs séparés par une peau brunâtre, ce sont des châtaignes. En promenade, pour différencier facilement les marrons des châtaignes, il suffit d’observer la bogue de ces fruits. Il s’agit de leur enveloppe hérissée de piques. Celle des châtaignes ressemble à un oursin avec des piques en forme d’aiguilles qui partent dans tous les sens. La bogue des marrons présente quant à elle des pointes plus grossières et en nombre moins important.
Propriétés et utilisations principales du marronnier d’Inde
Le marronnier d’Inde est l’arbre de la circulation sanguine, il est fluidifiant sanguin. Il augmente ainsi la résistance des vaisseaux sanguins et possède des vertus anti-inflammatoires.
Il est également utilisé en poudre pour réaliser quelques cosmétiques, en phytothérapie contre les hémorroïdes, les varices ou encore les jambes lourdes et également pour réaliser des produits naturels pour la maison et le jardin .
Parties utilisées du marronnier d’Inde
Les parties utilisées de l’arbre en phytothérapie sont l’écorce de la tige et les graines, ou marrons. Son seul défaut : un goût très amer. Mieux vaut l’utiliser en teinture-mère (sous forme de gouttes) ou en gélules, plutôt qu’en tisane, si tu veux l’utiliser en interne, ou alors le mélanger avec un peu de miel bio.
Pour fabriquer des cosmétiques, tu utiliseras plutôt de la poudre de marron. Comme tu ne trouveras les marrons qu’en automne et qu’ils moisissent très vite, il vaut mieux en avoir mis de côté (sécher et réduire en poudre les végétaux)
Utilisation interne
Le marronnier d’Inde, comme indiqué plus haut, est parfait en cas de problème de circulation sanguine :
- Tonique veineux : varices, jambes lourdes, petits hématomes, hémorroïdes.
- Effet décongestionnant : œdèmes, cernes, couperose.
- Effet anti-inflammatoire : jambes lourdes, crampes.
- Effet tonique : engelures, crampes nocturnes, augmente la résistance des vaisseaux sanguins et les rend plus perméables.
- Léger effet antihémorragique : capillaires fragiles et calme les douleurs liées aux règles.
Idées recettes :
Utilisation externe
Le marronnier d’Inde est utilisé pour diminuer les engelures, effacer les cernes et réduire les gonflements de la peau.
En teinture-mère, il s’utilise en massage des jambes, pour atténuer douleurs et lourdeurs et réduit les problèmes de cellulite.
Il sert aussi de base pour réaliser des masques, shampoing ou gels douche
Idées recettes :
Attention : contre-indications
Le marronnier d’Inde n’est pas recommandé aux femmes enceintes ou qui allaitent ni aux enfants de moins de 6 ans.
Il est également à éviter en cas d’insuffisance rénale ou hépatique et de diabète insulinodépendant.
Pour la maison et le jardin
Le marronnier d’Inde peut enfin être utilisé pour la maison et dans le jardin les saponines des marrons ont aussi le pouvoir d’agir aussi bien que le savon.
Idées recettes :
Voilà, c’est la fin de cet article automnal sur le marronnier d’Inde.
Après l’avoir lu, penses-tu faire autre chose que des bonhommes avec les marrons ?
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Super intéressant!!
merci !